Quand vous vous êtes lancé.e dans votre projet vous vous sentiez libre comme l’air. Votre motivation était à son comble et tout s’enchaînait avec une fluidité, ma foi, assez étonnante. Et puis vous avez commencé à sentir un léger ralentissement pour imperceptiblement glisser vers le sur place. Vous avez UN problème que vous n’arrivez pas à résoudre. UN problème qui vous empêche -semble t’il – de continuer votre vol…et autour duquel tout se cristallise. Vous ne voyez plus que cet obstacle, et, quoi que vous fassiez, vous venez inexorablement buter dessus. La tentation de faire demi-tour s’immisce à chaque fois que vous heurtez de nouveau la vitre (le problème). Vous êtes en train d’expérimenter le « vol du bourdon ».
C’est en vacances au Portugal que j’ai vécu cette jolie rencontre avec un bourdon. J’étais tranquillement en train de lire quand mon oreille a détecté le son rond et sourd si caractéristique de sa présence. Le spécimen que j’entendais ne faisait pas que passer pour aller atterrir goulûment sur le pistil le plus proche. Non, ce bourdon là venait d’être ralenti dans son vol par un obstacle. Une vitre. L’ayant touché à vitesse raisonnable, il n’était en rien étourdi.
Ce qui avait sorti mon nez du livre c’était ce « ploc » qu’il faisait à chaque fois qu’il tentait de traverser la vitre. Depuis 5 min l’insecte reprenait la même trajectoire et venait se heurter au même obstacle. Et il n’était en rien alourdi par sa récolte de pollen.
Là où ça devenait surprenant, c’est que quelques centimètres au dessus de son point de choc, la vitre se terminait et que sur sa droite, le champ était ouvert.
Dans « Changer d’altitude », Bertrand Piccard évoque ce même phénomène chez l’abeille.
Chaque fois que l’une d’elles (abeilles) tentait de traverser la terrasse (ouverte sur trois côtés, NDLR), elle se heurtait contre une des vitres du côté opposé à l’entrée. Et là, que faisait-elle ? Elle se débattait pendant des heures contre le même carreau, comme si elle s’imaginait pouvoir passer à travers l’obstacle. À bout de forces et déshydratée, elle finissait morte par terre. »
Est-ce que ça ne vous rappellerait pas certains comportements ? Quand le stress vient se conjuguer avec nos schémas de fonctionnement et nos croyances (sur nous et/ou sur les autres), et la chimie de notre cerveau ? Nous nous retrouvons avec des œillères et venons nous heurter mécaniquement à la vitre.
Bertrant Piccard rajoute : « Les guêpes, elles, ne fonctionnaient pas du tout ainsi. Lorsque l’une d’elles s’envolait dans la mauvaise direction après avoir été chassée de la table, elle se heurtait certes à une vitre, mais jamais pour s’y battre. Elle essayait chaque carreau, l’un après l’autre, méthodiquement, jusqu’à trouver la sortie. »
Il n’y a pas que le méthodique qui peut aider à trouver la porte de sortie.
« Décrocher » du problème est également un bon moyen de ne pas mourir déshydraté.e. Vous l’avez souvent lu et entendu, les meilleures solutions viendraient sous la douche, ou au cours d’une balade. Encore faut-il savoir (ré)activer un mode « écoute » pour accueillir les solutions qui vont venir se placer sur notre route, sous forme de métaphore, de conversations, d’opportunités.
Car, comme toujours, en plus du stress qui réduit le champs de vision et la capacité à trouver des solutions (créatives), des couches de « moi » sont aux commandes de beaucoup de nos réactions. Normes, règles, interdits, nous sommes le plus souvent en mode auto-pilote et en train d’alimenter et renforcer cette sensation d’obstacle – quasi imaginaire – si l’on considère les nombreuses portes de sorties – ou solutions – à notre disposition.
Et c’est en créant de nouvelles expériences, en apprenant à « lâcher prise » mais aussi en s’autorisant à (re)devenir un être ludique, joueur et apprenant, qu’il est possible de sortir du mode « bourdon ».
Ces pratiques demandent un peu d’entrainement, ne serait-ce que pour proposer à notre cerveau de l’air pour ré-élargir du champs de vision, et ajouter et renforcer une nouvelle manière de fonctionner face à cette nouvelle prise de risque.
Pour commencer à voir les problèmes, les risques et nos blocages comme des opportunités d’apprendre, de modifier notre route et d’affiner nos choix. Et de reprendre votre vol.
Tentant non ?
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