La créativité (processus de résolution de problèmes et de recherche d’opportunités) est une soft-skill qui a le vent en poupe dans les organisations.Or, pour que le processus créatif fonctionne bien, il faut créer un certain nombre de conditions qui s’alignent parfaitement avec la recherche du bien-être en entreprise.
1- Avoir un cerveau en forme
Eh oui ! Le cerveau ça s’entretient !
Pour faire preuve de créativité il faut avoir un cerveau au meilleur de ses capacités, et pour cela il faut parvenir à un équilibre qui tient sur 4 éléments :
- L’oxygène (air, inspiration)
- Le repos
- Une alimentation équilibrée
- Le bon niveau d’hydratation
C’est une check-list facile à retenir ! Qui peut servir de base à une série d’actions.
2 – Savoir identifier les bons problèmes
Le premier problème que nous détectons n’est pas nécessairement le problème le plus puissant que nous pourrions résoudre.
La première étape du processus de créativité consiste donc à identifier – en contexte – un problème ou une besoin de changement qui joue parfois à cache-cache. A noter qu’à l’issue de cette étape il est d’ailleurs aussi possible de constater qu’il n’y a pas de problème !
EXEMPLE :
Votre problème « brûlant » est qu’il faut descendre la poubelle.
La formulation qui vient quasi spontanément est : « Qui descend la poubelle ? »
Et nous savons à quel point, cette formulation peut créer des tensions… 😉
En prenant le temps de questionner le problème, vous pouvez arriver à un autre niveau de formulation :
« Comment faire pour que les déchets passent de mon appartement à la benne ? »
Ce qui vous ouvre sur la possibilité d’inventer le vide-ordure, par exemple.
Il est possible d’aller encore un cran plus loin et de se demander :
« Comment faire pour ne plus avoir de déchets ? »
Le champ laissé à la recherche de solutions est encore plus large et permet d’aller vers de l’innovation responsable (en puissance).
Activités associées : Développer la curiosité, passer de la question « brûlante « à la question « puissante », former aux techniques de clarification des problèmes
4- Favoriser l’empathie et la suspension du jugement
Une diversité plus discrète côtoie la multi-culturalité et les différentes cultures religieuses, elle réside dans la gamme de nos comportements, de nos valeurs et de notre manière de nous recharger énergétiquement. La diversité commence effectivement avec votre collègue de bureau ou votre cousine !
Pensez à quelques personnes de votre famille, vos amis, ou vos collègues : Il y a celles qui posent beaucoup de questions et d’autres qui veulent passer à l’action de suite, des personnes qui ont besoin de se mettre au calme pour se recharger quand d’autres vont rechercher l’énergie du groupe, certains qui ont besoin de savoir « comment » et d’autres qui ont besoin de savoir « quand »…etc.
A l’ère de la co-construction et de la co-création ces raisons de frictions potentielles sont des sources de richesse intarissables, à condition de suspendre les jugements !
Avec une précaution de taille : sensibiliser ou identifier ne veut pas dire coller des étiquettes ! Il s’agit de mieux se comprendre, pour mieux comprendre l’autre et s’amuser à trouver des opportunités dans ces différences – plutôt que de les stigmatiser.
Activités associées : Développer la connaissance des profils et s’approprier les mode de fonctionnement, apprendre à suspendre son jugement et voir les insatisfactions comme des opportunités, avoir de la curiosité pour les caractéristiques des profils (a)typiques, mieux composer ses équipes.
5- Créer du temps *, revenir à « maintenant »
La créativité a besoin de temps :
- d’un temps long pour permettre de collecter et d’incuber des idées et des informations / inspirations
- d’un temps court qui sert à la fois de contrainte et de cadre pour la phase créative
La créativité trouve peu de raison de s’épanouir dans un contexte d’ « urgence » permanent, avec les effets néfastes qu’on lui connait sur notre physiologie (qui peut aller jusqu’au burnout). Il y a donc des enjeux multiples à faire sortir les organisations et les individus de cette course folle (qui a aussi tendance à générer de la procrastination).
Reprendre la main sur son temps et son organisation, sortir de l’ « urgence » artificielle (et arrêter de la créer) pour apprendre à gérer ses priorités et ses deadlines, vont dans le sens de la créativité…
Tout comme la pratique de la pleine conscience qui permet de revenir dans le présent et de retrouver de la présence au monde.
Elle s’intègre parfaitement dans le quotidien – et au mouvement (il n’y a pas besoin d’être figé pour pratiquer la pleine conscience ).
Activités associées : Des ateliers pour économiser le temps (et l’énergie), permettre à chacun de trouver sa manière de pratiquer la pleine conscience, créer un environnement visuel et auditif favorisant la créativité,
* L’observatoire du temps et de la parentalité en entreprise proposer d’organiser un « Grenelle du temps » dans Libération ce jour.
Voici donc quelques pistes à suivre pour favoriser le bien-être et développer le pouvoir d’agir dans les organisations.
Des idées ou des réactions ? Les commentaires sont là pour créer de la conversation !
POUR ALLER PLUS LOIN :
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