La posture créative se nourrit des éléments contextuels afin de rebondir sur de nouvelles idées et identifier des opportunités. Par ailleurs, les contraintes favorisant la créativité, une crise, des doutes, une tension sont des situations propices pour engager une démarche créative et aller chercher des solutions « hors cadre ».
« Contrairement aux idées reçues, la créativité n’est pas une qualité innée, mais elle se travaille et se développe à force d’efforts et de pratique régulière« . hec.fr
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« La créativité est-elle une compétence clé pour un étudiant en école de commerce ?
Elle est la compétence des années à venir, comme le souligne le rapport IBM 2010, dans lequel 1500 PDG parmi les plus influents dans le monde se sont exprimés. […]
Le modèle académique que nous suivons encore aujourd’hui nous vient tout droit de la révolution industrielle, pour laquelle il fallait former 80% de manuels et 20% d' »élite », chargée de gérer le processus industriel. Si ce modèle a très bien fonctionné jusqu’à il y a une trentaine d’années, il est aujourd’hui net qu’il est obsolète. Nous ne pouvons plus enseigner « la » façon de faire son travail, et prétendre apporter aux étudiants des solutions toutes faites. Un étudiant HEC d’aujourd’hui changera bien plus souvent de travail, voire d’industrie, qu’un étudiant d’il y a trente ou quarante ans, qui pouvait encore « faire carrière » dans une seule et même entreprise. S’il reste évidemment important que cet étudiant ait des connaissances solides, il devient de plus en plus clé qu’il sache rebondir sur ses pattes. Il nous faut donc continuer à former des « têtes bien faites », tout en s’assurant qu’elles peuvent être défaites et refaites à volonté par leur porteur afin de trouver, à tout moment, non pas la solution, mais une solution viable afin de se maintenir en place au sein de marchés de plus en plus turbulents.